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jeudi 5 juin 2014

Coupe Stanley - La première aux Kings

Justin Williams donne la victoire aux Kings en prolongation



LOS ANGELES – On a l’habitude de l’appeler « Monsieur match no 7 ». Mais cette fois, c’est lors du match no 1 qu’il a fait la différence.

Justin Williams a touché la cible à 4:36 de la première prolongation, mercredi soir, pour procurer un gain de 3-2 aux Kings de Los Angeles face aux Rangers de New York lors du premier match de la Finale de la Coupe Stanley.

Les Kings mènent donc la série quatre-de-sept 1-0, alors que les deux équipes bénéficieront de deux jours de repos avant de reprendre l’action samedi pour le match no 2 (19 h HE; RDS, CBC, NBC).

C’est que le vétéran Williams est surtout connu pour ses performances étincelantes en situation de match ultime, lui qui a inscrit sept buts, amassé sept aides et n’a jamais perdu en sept matchs no 7 disputés depuis le début de sa carrière.

Mais mercredi, il a joué les héros dès le départ.

« Je l’ai dit à plusieurs reprises; Justin est de loin le joueur le plus sous-estimé de notre équipe », a déclaré le défenseur Drew Doughty en faisant l’éloge de son coéquipier. « On ne lui donne pas assez de crédit pour ce qu’il fait. »

En plus de Williams, Doughty et Kyle Clifford ont également trouvé le fond du filet en temps réglementaire pour les Kings. Williams a d’ailleurs amassé une aide sur le but de Doughty, ce qui lui fait neuf points à ses sept derniers matchs.

Mais les Kings n’avaient pas particulièrement l’air d’une équipe qui aurait une chance de remporter ce premier match avec le début de rencontre qu’ils ont connu. Ils ont constaté l’étendue de la vitesse des attaquants des Rangers ainsi que le talent du gardien Henrik Lundqvist, qui a réalisé 40 arrêts dans la défaite.

Los Angeles avait permis à New York de prendre les devants 2-0 en l’espace de 1:18 au premier tiers grâce à des buts de Benoît Pouliot – sur une échappée – et Carl Hagelin en désavantage numérique.

Sauf que le but de Clifford – son tout premier des séries – en toute fin de première période a permis aux Kings de réduire l’écart à 2-1 avant le premier entracte et de ne pas paniquer.

« Je ne peux vous dire à quel point ce but était important dans le match, a évoqué le défenseur Willie Mitchell. La différence entre revenir dans le vestiaire en retard 2-0 ou 2-1, c’était un énorme but. »

Et celui de Doughty à 6:36 de la deuxième leur a donné un second souffle. Les Kings sont ensuite sorti en lion en troisième, dominant les Rangers 20-3 au chapitre des lancers.

Rien pour faire plaisir à l’entraîneur de New York, Alain Vigneault.

« Je ne pense pas qu’on ait vraiment dicté le rythme, a-t-il évoqué. J’ai aimé la manière dont on a joué au cours des deux premières périodes. J’ai trouvé que c’était une bonne performance des deux équipes pendant les 40 premières minutes.

« Mais je ne suis pas certain de ce qui s’est passé en troisième. Je ne sais pas si ce sont eux qui ont été bons ou si nous avons arrêté de faire bouger la rondelle et de patiner. Ils sont définitivement sortis forts en troisième et ont été en mesure de profiter d’un bond chanceux sur le but gagnant. »

Et c’est cette rondelle bondissante qui a sauté par-dessus le bâton du défenseur des Rangers Dan Girardi, l’empêchant de pouvoir dégager son territoire, qui a mené au filet victorieux de Williams.

« Le disque est venu vers moi, j’ai tenté de l’envoyer par le centre mais il a rebondi, a expliqué Girardi. J’aurais peut-être pu le diriger dans le coin pour contrer le jeu mais bon. La rondelle a bondi toute la soirée et malheureusement celle-là a terminé sa course dans le filet. »

Jonathan Quick n’a pas joué un rôle aussi déterminant mercredi soir, mais il a réalisé des arrêts clés pour permettre à son équipe de revenir dans le match.

Il ne pouvait cependant rien faire sur le but de Pouliot, qui a profité d’un cafouillage de Doughty à la ligne bleue des Rangers pour s’échapper et inscrire son quatrième but des séries en déjouant Quick dans le coin supérieur droit.

Alors que le jeu se déroulait dans le fond de la zone de New York, Mike Richards a tenté une passe plutôt périlleuse vers le haut de l’enclave où se trouvait Doughty, mais le défenseur étoile des Kings a perdu le contrôle du disque lorsqu’il a essayé un jeu de finesse. Pouliot a sauté sur la rondelle et s’est amené seul devant Quick pour faire 1-0 à 13:21.

Mais Doughty s’est rattrapé en inscrivant le filet qui a permis aux Kings de créer l’égalité 2-2 avec un but digne des faits saillants des bulletins d’informations sportives. Williams a d’abord effectué une passe précise vers Doughty qui se portait à l’attaque, et le défenseur des Kings a déculotté Derek Dorsett des Rangers avant de prendre tout son temps et laisser tout le monde se compromettre devant lui pour décocher un tir des poignets qui a battu Lundqvist.

« C’était un mauvais revirement. Je n’étais pas très fier de moi », a dit Doughty à propos de son erreur sur le but de Pouliot. « Je ne voulais pas essayer d’en faire trop pour me faire pardonner. Je me devais juste d’être un meilleur joueur que je l’avais été sur ce jeu.

« [Williams] m’a fait une superbe passe, il y avait beaucoup d’espace devant moi. Et j’ai réussi à en faufiler un derrière Lundqvist. »

Doughty a ainsi établi un record d’équipe pour le plus grand nombre de points amassés par un défenseur au cours d’une même année en séries (cinq buts, 17 points), franchissant sa propre marque de 16 points (quatre buts, 12 aides) établie au printemps 2012 alors que les Kings avaient soulevé la première Coupe Stanley de leur histoire.


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