Almerys veut construire un centre de données numériques de 35 millions $ à Québec
L'entreprise française Almerys veut investir 34,5 millions de dollars pour construire un « bunker » de données numériques à Québec, un immeuble hautement sécurisé qui logera les serveurs de données privées destinés à sa clientèle.
Almerys, une filiale du géant français des télécommunications Orange, qui est déjà partenaire avec la Ville de Québec dans le projet-pilote de coffre-fort virtuel, voudrait ainsi tenter de percer le marché nord-américain.
Le projet ne pourra pas se réaliser toutefois avant 2017. L'entreprise et la Ville poursuivent actuellement leurs analyses afin de trouver parmi trois sites retenus jusqu'ici celui qui conviendrait le mieux aux exigences du projet. Le vaste complexe requiert un terrain de quatre hectares. Le choix du site sera arrêté au plus tard au début de l'année 2015.
« La construction nécessite deux ans et demi à peu près et le rodage pour pouvoir le démarrer six mois », précise Laurent Caredda, président d'Almerys. Le projet créerait une trentaine d'emplois de haut niveau à Québec.
Le maire de Québec croit que ce projet sera payant pour la Ville. « Normalement, une organisation publique ne fait pas ça, parce qu'elle ne prend pas de risquem mais on a décidé de le faire en ayant des objectifs financiers. Ce que l'on veut c'est d'être capable d'envoyer à cette entreprise, année après année, un compte de taxes qui fait en sorte qu'on fait de l'argent », indique Régis Labeaume.
La Ville évalue que le nouveau bâtiment rapportera en taxes foncières 840 000 $ par année.
Coffre-fort virtuel
Le futur centre d'entreposage de données abriterait entre autres le coffre-fort virtuel dans lequel la Ville de Québec a investi 900 000 $.
Le maire Labeaume a reconnu jeudi que le projet avait connu un faux départ et qu'il avait peut-être été mal expliqué. La Ville a toutefois l'intention de corriger le tir en lançant une importante campagne de promotion du système.
Jusqu'à maintenant environ 900 citoyens participent au projet. L'objectif de départ était de rejoindre 30 000 personnes.
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